Le 30 janvier
J'étais dans le TGV pour aller à Paris de Toulouse.
À ce moment-là j'étais dans un état d'esprit compliqué, un mélange de solitude et d'excitation.
Pour travailler dans le restaurant à Paris, j'y ai dû déménager tout seul. Autrement dit, j'ai dû quitter ma compagne et ma ville préférée en France.
Par contre, j'attends de la vie de Paris de nombreuses opportunités et une source d'inspirations.
Afin de continuer mes études, c'est à dire que je veux entrer dans une école de très bon niveau et qui est malheureusement très chère. Je dois gagner de l'argent. C'est une problématique dont beaucoup de personnes sont confrontées.
Je lisais un livre dans le TGV, mais de temps en temps, je regardais dehors et réfléchissais aux bons souvenirs pendant l'année et les trois mois que j'avais passés à Toulouse avec ma compagne.
J'ai revu des photos avec elle et de Toulouse, ça faillit me faire pleurer.
Mais le train, m'ignorant, prend de la vitesse et se dirigeait vers Paris le long du canal de midi.
Ma tristesse grandit.
J'étais très triste.
J'étais très triste.
J'étais très triste.
Mais le paysage d'Occitanie m'a réconforté.
Je pouvais voir les Pyrénées au-delà de la belle campagne française, et les maisons privées qui surgissaient parfois ici et là étaient très jolies.
Je me suis senti un sentiment de force émanant de la nature.
Au fur et à mesure que le train est proche de Bordeaux, non seulement le paysage mais aussi mon sentiment a peu à peu changé.
Je, non nous devons avancer sur notre avenir.
